Mon envie de chiner avait complètement disparue avec l'arrivée de la pandémie. Comme si le repli nécessaire durant ces mois de confinement avait totalement fait disparaître tout ce que j'aime lorsque je pars faire un vide-grenier, prétexte parfait pour une petite ballade, ou visiter mon Emmaüs préféré. Même prendre des contacts sur Le Bon Coin et me rendre chez des gens me paraissait insurmontable.
Et puis il y a quelques semaines, l'envie est revenue d'un coup (peut-être pour compenser le fait que tous les magasins se soient retrouvés fermés une nouvelle fois ?). Et là, je parle d'envie de chiner frénétique : je me suis mise à consulter Le Bon Coin en long en large et en travers plusieurs fois par jour, jusqu'à me mettre tout un tas d'alertes sur certaines recherches... Juste avant que tout soit à nouveau bouclé, pauvres commerçants, j'ai écumé les brocantes et tous les dépôts-vente autour de chez moi... et j'ai beaucoup beaucoup (trop) acheté. On va dire que j'avais le droit, vu que j'avais rien dépensé depuis des mois !
D'un côté, je suis rassurée. Je suis heureuse de ne pas avoir perdu cette passion pour les vieux objets, cet intérêt pour la chasse à la trouvaille longtemps attendue, cet amour pour les meubles ayant une histoire, un charme, un design particulier.
Bref, j'ai acheté une balance d'épicerie. Une belle, une magnifique même, qu'une petite dame retraitée vendait en même temps que son commerce, une qu'elle avait entretenue avec tellement de soins qu'elle est toujours réglée à la perfection. Elle trône maintenant au milieu de notre îlot central, dans la cuisine.
Si vous avez des questions sur ce qu'on voit sur les photos, n'hésitez pas à me demander, j'ai la flemme de remettre toutes les infos (qui se trouvent d'ailleurs dans de précédents articles si vous avez envie de fouiller un peu le blog... regardez dans l'onglet "Déco", rubrique "Ma maison").
A bientôt !
Vous l'aurez compris, j'ai donc pas mal de petites choses chinées à vous montrer :-)